- Début : 08h30
- Pause : ~10H30
- Fin : 13h00
Les péri-implantites touchent en moyenne 10% des implants et 20% des patients implantés à 10 ans. Le traitement de ces pathologies est souvent calqué de façon totalement empirique sur celui des parodontites.
Les traitements non chirurgicaux ont été qualifiés en 2008 de très peu efficaces par la Fédération Européenne de Parodontologie.
Les traitements chirurgicaux, quant à eux, permettent de stabiliser les péri-implantites dans un certain nombre de situations, mais avec des taux de succès qui restent souvent mitigés, en particulier dans les cas de destructions péri-implantaires sévères.
Face à ce constat, de nombreux chercheurs et cliniciens proposent des pistes pour améliorer les taux de succès des traitements des péri-implantites. Plusieurs approches ont été explorées ces dernières années. Parmi celles-ci, on peut citer les techniques de décontamination des surfaces implantaires, les techniques de modification des surfaces implantaires, les techniques pour potentialiser la régénération osseuse guidée, etc.
Malgré tout cet arsenal technologique, la clé de la réussite de ces traitements reste probablement l’analyse de la situation clinique et le contrôle des facteurs de risque en amont de la phase chirurgicale de traitement.
Philippe DOUCET
Paris
- Exercice limité à la parodontologie et à l’implantologie, Paris.
- Ancien assistant à la faculté de Paris
- Co-fondateur de Parosphère Formation.
Frédéric DUFFAU
Paris
- Exercice limité à la parodontologie et à l’implantologie, Paris.
- Ancien assistant à la faculté de Paris
- Co-fondateur de Parosphère Formation.